NOUS AVONS BESOIN DE VOUS
PARIS D'EXIL CHERCHE
Un·e coordinateur·trice
pour accueillir les nouveaux soutiens, en étant le plus possible présent·e aux cafés du samedi, suivre leur évolution dans l'association en s'assurant que les personnes sont bien intégrées dans leur équipe, gérer les listes et relancer les personnes.
⚠ Personne n'est salarié·e à Paris d'Exil, et nos postes sont chronophages !
#conseildeparis
Mobilisé.e.s pour les
Mineur.e.s isolé.e.s étranger.e.s?
Prouvez-le à la mairie de Paris !
Pour la première fois, à l’initiative de Paris d’Exil, un collectif d’associations a réussi à mettre un point à l'ordre du jour du Conseil de Paris en utilisant la e-pétition.
Cette première fois concerne la politique de non accueil des mineurs isoles étrangers à Paris.
Les élus interviendront sur le sujet lors du Conseil de Paris, retransmis en direct sur Paris .fr, les associations ne sont pas conviées à intervenir.
Pour montrer notre mobilisation, notre intérêt, notre engagement, soyons tous connectés lors de la transmission en direct du débat du Conseil de Paris !!
Tous en ligne mardi 4 juillet de 9h à 9h45 sur : http://event.paris.fr/Datas/conseil/live_inter/mobile.php
Faisons exploser les compteurs de connexions pour montrer notre mobilisation !!
Rappel : nos revendications sont claires
Paris d’Exil a transmis à la mairie de Paris et diffusé aux élus du Conseil de Paris ses revendications, qui portent sur :
-
La mise à l’abri inconditionnelle de tous jeunes mineur.e.s exilé.e.s se présentant au DEMIE en attente d’évaluation, dans des conditions de vie acceptables
-
L’amélioration de la procédure d’évaluation : la présomption de minorité, le doute devant bénéficier au jeune exilé.e en demande de protection.
-
L’accès à la scolarisation, à la santé, un accompagnement juridique et socio-éducatif pour permettre la construction d’un avenir pour ces jeunes.
LA PÉTITION
POUR QUE PARIS PROTÈGE
DES CENTAINES D’ADOS EXILÉ.E.S
SANS FAMILLE
Mohammad, 14 ans, était menacé de mort par son père en Afghanistan. Hawa, 16 ans, devait être excisée et mariée de force à un vieil homme au Mali. Ils ont parcouru des milliers de kilomètres pour venir se réfugier en France, sans famille.
Mais aujourd’hui, Mohammad et Hawa, comme des centaines d’autres adolescent.e.s, sont à la rue.
C’est la DASES (Direction de l'Action Sociale de l’Enfance et de la Santé) qui peut leur offrir le logement et la protection auxquels ils ont droit, selon la loi. Mais actuellement, la DASES remet la majorité de ces jeunes à la rue en utilisant des critères douteux et aléatoires. C’est le constat des collectifs et associations sur le terrain à Paris.
PARISIEN.NE.S, VOUS POUVEZ AGIR
Les 3, 4 et 5 juillet, le Conseil de Paris - qui a le budget et le pouvoir sur la DASES - se réunit et peut mettre fin à cette crise ! Un mécanisme citoyen permet à 5000 habitant.e.s parisien.ne.s d'obliger le Conseil de Paris à discuter et à voter une délibération pour mettre à l’abri ces jeunes et réviser les critères de sélection avec les associations.
SIGNEZ ET PARTAGEZ POUR QUE PARIS PROTEGE DES CENTAINES D’ADOLESCENT.E.S EXILÉ.E.S SANS FAMILLE *
La situation est urgente. Seul.e.s, victimes de la précarité, de la faim et du froid mais aussi de la pédocriminalité, d’agressions et de trafics humains, ces adolescent.e.s ont besoin d’être protégé.e.s.
Il n’est plus tolérable que la DASES refuse de les mettre à l’abri en fonction de leur apparence physique ou de la cohérence apparente de leur discours.
QUELLE SOLUTION ?
Demandons au Conseil de Paris de donner des directives à la DASES afin qu’elle donne un toit aux quelques centaines d’adolescent.e.s qui vivent actuellement à la rue, le temps que leur âge soit évalué de manière fiable.
Demandons aux élu.e.s de Paris de faire cesser le climat de suspicion à leur égard et d’appliquer le principe de présomption de minorité. Recommandé par de nombreux acteurs nationaux et internationaux, il signifie que le doute doit toujours bénéficier au jeune qui demande à être protégé.
QUE VA-T-IL SE PASSER ?
Le mécanisme citoyen s’amorce dès que l’on dépasse les 5000 signatures de Parisien.ne.s.
Le 13 juin, nous remettrons cette pétition à la présidente du Conseil de Paris, Anne Hidalgo. Après examen de la recevabilité des signatures, elle devra décider d’inscrire l’interpellation à l’ordre du jour du Conseil de Paris des 3, 4 et 5 juillet.
Saisissons-nous de cet outil d’interpellation citoyenne. Montrons-leur que les Parisien.ne.s sont aux côtés de tou.te.s les adolescent.e.s, venu.e.s d’ici et d’ailleurs.
Plus nous serons nombreux à signer cette pétition, plus Anne Hidalgo et le Conseil de Paris seront incités à voter une délibération !
* Pour que le mécanisme s'enclenche, le Conseil de Paris a besoin de plusieurs informations mais le formulaire ne vous prendra qu'une minute à remplir. Seules les signatures des habitant.e.s de Paris seront décomptées dans les 5000 signatures mais tout le monde peut signer pour montrer son soutien !
SIGNATAIRES
BAAM - DESSINS SANS PAPIERS - Citoyens des rues - Ecpat France - Encrages
Entraides Citoyennes - KÂLÎ - Les Effronté-e-s - MRAP (Fédération Paris) - Paris d'Exil
Place à la solidarité - P'tit Dèj à Flandre - Résome - Salam quand même
Solidarité Migrants Wilson - Sorbonne Solidaire - SciencesPo Refugee Help - Thot
Timmy - United Migrants - Va te faire cuire un oeuf
SOURCES
- Les prénoms et les pays d’origine ont été modifiés dans le texte.
- La France est signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant qui l’oblige à protéger les enfants sur son sol sans condition de nationalité, de sexe, de religion ou d’origine : http://infomie.net/spip.php?rubrique271
- Les élu.e.s parisien.ne.s ont répété à plusieurs reprises que le budget n’était pas un problème. Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée notamment de la solidarité et de la protection de l'enfance, a déclaré dans son discours d'ouverture du colloque Babel octobre 2016 : "Nous mettons 80 millions, ce n'est pas un problème de mettre un peu plus..."
- Le domaine de la protection de l’enfance relève prioritairement, depuis la loi du 5 mars 2007, de la compétence des départements : http://infomie.net/spip.php?article1644
- Le mécanisme citoyen des 5000 signatures est prévu par l’article 15 du règlement intérieur du Conseil de Paris : https://api-site.paris.fr/images/72247
- En vertu du principe de présomption de minorité, le doute doit toujours bénéficier au jeune. Celui-ci est recommandé entre autres par la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, le Défenseur des Droits, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Haut Commissariat aux Réfugiés, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies… Pour en savoir plus sur la présomption de minorité : http://infomie.net/spip.php?article1697
Cette campagne a été lancée avec l'Accélérateur de la mobilisation
Campagne “Protéger les jeunes”
VIDÉOS
“Pour être protégé.e.s de la rue, ces adolescent.e.s exilé.e.s prétendent au statut officiel de “mineur isolé.e étranger.e”. Mais en attendant une protection officielle, des citoyen.ne.s solidaires leur viennent en aide. Ils ne font que répondre à une situation d’urgence.”