À Calais et aux alentours, la situation est tendue. Les personnes tentant le passage doivent se cacher toujours plus, beaucoup de mineurs restent sans suivi, les associations et collectifs doivent se battre pour pouvoir distribuer et accompagner. Le camp de Grande Synthe, quant à lui, a brûlé en avril dernier, accélérant une fermeture prévue de toutes les façons. Une partie des habitants du camp a été relogée, mais beaucoup se retrouvent dans une situation extrêmement précaire.
Depuis le démantèlement de la “jungle” en octobre 2016, l’État a fermé le guichet de demande d’asile de la préfecture. Il faut maintenant aller jusqu'à Lille pour déposer une demande d'asile, trajet quasiment impossible depuis Calais pour les personnes exilées.
Dans et autour des CAO, les mobilisations contre les procédures Dublin continuent (suivre l’actualité de ces mobilisations). Beaucoup de places en CAO seront fermées d’ici cet été, en partie remplacées par des places en PRAHDA, le nouveau dispositif "d’accueil", dont le marché vient d’être remporté par ADOMA. À partir des appels d’offre lancés, un site a répertorié ces centres PRAHDA (liste non exhaustive).