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Photo du rédacteurParis d'Exil

Alerte expulsion ! (RESF)

La famille APKHAZISHVILI est arrivée en France le 02 juin 2019 et s’est vue refuser sa demande d’asile. Le père est enfermé en centre de rétention depuis le 12 décembre 2020, dans l’attente d’une expulsion prévue le jeudi 14 Janvier 2021. L’épouse et les enfants de M. APKHAZISHVILI vivent actuellement à Persan, ils ont toujours formé une famille très unie et soudée, et ils ont évidemment besoin de lui ! Cette obligation de quitter le territoire français pour le père menace l'équilibre déjà précaire de cette famille et risque de contraindre l'épouse et les enfants à un retour en Géorgie, pays qu'ils ont fui, anéantissant ainsi tous les efforts consentis par cette famille pour s'intégrer au mieux et pourvoir aux besoins élémentaires et éducatifs des enfants. La décision d’expulsion du père, qui représente le principal soutien financier de sa famille, anéantirait tous les efforts et sacrifices consentis par ce couple réduisant à néant le début de stabilité affective et le sentiment de sécurité qu'ils avaient enfin réussi à offrir à leurs enfants.

Afin de ne pas priver ces enfants de leur droit de ne pas être séparés d’un de leur parent, la communauté éducative, l’infirmière, l’assistante sociale du collège et les parents représentants FCPE élus, demandent avec confiance et détermination de lever la détention de M. APKHAZISHVILI, d’annuler son obligation de quitter le territoire français afin qu’il retrouve sa famille au plus vite et qu’il puisse faire valoir ses droits au séjour en France accompagné par les associations et les services sociaux.


Pour participer concrètement vous pouvez envoyer le mail type ci-dessous au Préfet Georges-François Leclerc (ancien Préfet des Hautes-Alpes - celui des affaires Geneviève Legay, Cédric Hérou, des reconduites à la frontière italienne...), et à ses services :

Modèle de lettre à adresser par mail/fax : Service éloignement : pref-eloignement@seine-saint-denis.gouv.fr Frédéric POISOT, directeur de cabinet du Préfet : frederic.poisot@seine-saint-denis.gouv.fr Mme Claire CHAUFFOUR-ROUILLARD, secrétaire générale de la préfecture de la Seine-Saint-Denis : claire.chauffour-rouillard@seine-saint-denis.gouv.fr Adresse mail non vérifiée du Préfet : georges-francois.leclerc@seine-saint-denis.gouv.fr

Objet : Demande de mise en liberté de Monsieur Apkhazishvili

" Monsieur le Préfet,

Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de Monsieur Diviti APKHAZISHVILI, ressortissant géorgien et père de 5 enfants scolarisés en France. Arrêté le 12 décembre 2020 sur son lieu de travail, M. Diviti APKHAZISHVILI a été placé en rétention au Centre de Rétention Administrative du Mesnil Amelot sur la base d’une Obligation de Quitter le Territoire Français que vous avez prise à son encontre. Arrivée en France en 2018, la famille a sollicité l’asile et s’est vue déboutée de cette demande.

Parfaitement intégré, le couple APKHAZISHVILI vit à Persan avec leurs 5 enfants tous scolarisés : - Salomé, 15 ans et scolarisée en classe de 3ème au collège Victor Hugo à Sarcelles - Lizi, 12 ans et scolarisée en classe de 6ème au collège Victor Hugo à Sarcelles - Anastasia, 8 ans et scolarisée en classe de CE1 à l’école Paul Eluard de Persan - Nicolas, 9 ans et scolarisé en classe de CE2 à l’école Paul Eluard de Persan - Giorgi, 6 ans et scolarisé en classe de CP à l’école Paul Eluard de Persan

En France, cette famille très appréciée comme l’attestent les différents témoignages (communautés scolaires, gérant de l’hôtel, …), ne craignait plus pour sa sécurité et pouvait envisager un avenir meilleur, surtout pour les enfants.

Cette stabilité retrouvée et le travail engagé auprès des enfants par les équipes éducatives sont fragilisés par votre décision d’expulser le père qui représente le principal soutien financier et affectif pour sa famille plongée dans l’angoisse depuis le 12 décembre 2020.

La reconduite de M. Diviti APKHAZISHVILI porterait gravement atteinte au droit de ses enfants à ne pas être séparés arbitrairement d’un de leurs parents. De plus, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont la France est signataire, stipule que pour toutes les décisions administratives ou autres, c’est “l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit être une considération primordiale”.

Monsieur le Préfet, parce que M. Diviti APKHAZISHVILI est un père de famille sans histoires, parce que ses enfants et son épouse ont indéniablement besoin de lui ici en France, parce que la place d’un père n’est pas dans un centre de rétention mais auprès des siens, je vous demande avec confiance et détermination de renoncer à cette expulsion, d'annuler l'obligation de quitter le territoire français et de mettre tout en œuvre pour qu’il retrouve sa famille au plus vite.

Recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus respectueux. Signature "


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